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Axel Dumas, entre luxe, sport et engagement

21 mars 2024

Carole Bellemare

Photo : DR

Le Saut Hermès s’est tenu sous le sceau des Sabots du Coeur

Nul doute qu’entendre retentir la Marseillaise dans le Grand Prix Hermès au Grand Palais éphémère a été pour le patron du luxe, une fierté, autant que pour le Français Julien Anquetin qui l’a emporté avec son cheval Blood Diamond Du Pont dans l’édition du Saut Hermès qui vient de s’achever. 


Axel Dumas réunit chaque année les meilleurs champions de saut d’obstacle de la planète dans ce grand show, symbole à la fois de l’aura internationale , de la performance et de la proximité de la Maison du Faubourg avec le monde de l’équitation. Un héritage de 170 ans perpétué par la famille depuis 1837, l’année où Thierry Hermès fonda une fabrique de selles et harnais pour chevaux qui portait son nom.


Devenue l’une des majors du luxe dans le monde, tout en jouant l’audace, la Maison du Faubourg s’attache, sous la houlette de son PDG, à transmettre, comme dans ses autres métiers, cet ADN à travers ses ateliers et formations. La transmission est d’ailleurs l’une des missions de la fondation d’entreprise Hermès engagée en faveur de l’intérêt général, dans la création des oeuvres, la protection de l’environnement et les gestes solidaires.


Illustration de cet engagement, le Saut Hermès, qui a soutenu dix associations caritatives depuis 2010, s’est tenu cette année sous le sceau et au profit des Sabots du Coeur. Cette association créée en 2013 met un duo hors du commun homme-cheval au service de l’accompagnement et de l’apaisement des personnes en fin de vie. Une belle histoire à l’origine d’une découverte prometteuse. 


C’est en 2011 que Hassen Bouchakour adopte son cheval Peyo dont il découvre rapidement un don singulier : celui de détecter des personnes affaiblies , dont on apprendra le décès peu après, et avec lesquelles l’étalon, d’un naturel fougueux, se montre doux et protecteur. Peyo a une capacité instinctive de surcroit à détecter cancers et tumeurs. Un cas qui inspirera des programmes de recherche scientifique dans les services de soins palliatifs.

Car peu à peu, le cheval et son maître quittent le monde de la compétition et du spectacle pour celui de la médecine, de la solidarité et de la dignité humaine. Peyo évolue en liberté dans les couloirs de l’hôpital et choisit lui-même les patients qu’il veut rencontrer. 


A son actif : 20 accompagnements de fin de vie par mois. Si Hermès a choisi de soutenir cette association, c’est que celle-ci, basée sur des valeurs fortes, a un grand projet : celui de créer un centre expérimental d’accompagnement de la fin de vie autour d’une offre de soins innovante, au contact de la nature et des animaux. Respect de la dignité humaine, donc, mais aussi des animaux, à l’instar du Saut Hermès ou cinq vétérinaires, un physiothérapeute et soixante-dix grooms étaient aux petits soins des chevaux.

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