Après les médailles olympiques, LA médaille et les honneurs de la République pour Antoine Arnault. Le “M. JO” de LVMH s’est vu remettre au Pavillon Ledoyen les insignes de chevalier de la Légion d’honneur par Tony Estanguet. 

Grand messe conviviale, aux allures de parenthèse enchantée dans un monde perturbé, autour d’un duo charismatique qui contribua à offrir au monde entier des Jeux mémorables. Une centaine de personnalités, dont Brigitte Macron, assistaient à l’événement  aux côtés de Delphine Arnault, patronne de Dior, d’Anne Dewavrin, la mère d’Antoine Arnault et de Natalia Vodianova, son épouse. Bernard Arnault, resté debout, était entouré de Vincent Bolloré et de ses fils Yannick et Cyrille, et de Thierry Breton. 

On notait dans l’assemblée la présence de Gérald Darmanin, Valérie Pécresse, Nicolas de Tavernost, Sébastien Bazin, Laurent Solly ou Franck Papazian. Soirée oecuménique où se croisaient aussi Jean-Marc Gallot ( le “M. foot des Arnault”), Jean-Claude Darmon, David Beckham ou Pierre-Antoine Capton.

Tony Estanguet souligna d’emblée le rôle décisif joué par Antoine Arnault et LVMH dans le succès des JO. « Tu as apporté l’élégance , la créativité et l’exigence du groupe. Tu as rendu les Jeux plus beaux ». Les médailles Chaumet, les écrins Louis Vuitton, les uniformes Berluti, les robes Dior... tout incarnait l’excellence. Le président de Paris 2024 a aussi évoqué les faits d’arme chez Louis Vuitton, Berluti et Loro Piana de l’ancien de l’Insead , toujours soucieux de « faire grandir sans dénaturer , et en donnant du sens » Le plan Life 360, les Journées particulières, l’alliance avec le Secours populaire, portent sa marque.

Une fois épinglé, le “M. Image, engagement et environnement” du géant du luxe  livra un discours « haute couture » et plein d’affect, qu’il avait tenu à écrire lui-même. Hommage appuyé à sa mère, sa soeur et Xavier Niel, ses frères, ses amis, ses équipes, son épouse, « son socle », et leur tribu de cinq enfants. Et surtout , évidemment, à son père « la légende,  le Goat , sa référence absolue », qui « a su créer un groupe exceptionnel » et des dizaines de milliers d’emplois. Autant « qu’une dynamique familiale » où chacun des cinq enfants a su trouver sa place, « en toute confiance ». La preuve , “B.A” s’est laissé convaincre de racheter, via la holding familiale, le club de foot Paris FC (présidé par Antoine) , alors même « qu’il ne connaissait rien aux règles du hors jeu ». Emotion perceptible et esquisse d’un sourire chez le grand patron du Cac 40, toujours tout en pudeur...